Intervento del competentissimo amico BdAB sulle dichiarazioni di Pike sopra riportate, assieme a un'immediata risposta … Ubi est veritas?

 

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27.05.00

 

Carissimo Umberto,

 

hai fatto molto bene a mandarmi quelle cose delle quali avevamo parlato per telefono. A voce, infatti, intervengono suggestioni che influiscono con forza sul giudizio e, stante il buon rapporto tra noi esistente, tendo a dare fiducia a ciò che mi dici. Voglio dire che la fiducia nella tua buona fede (bene riposta), tende però a sconfinare sul merito di certe tue informazioni e questo non sempre è corretto perché sono convinto come il tuo pregiudizio anti-ebraico ed anti-massonico ti porti, con grande facilità, fuori strada. Purtroppo il pregiudizio è confermato dalle fonti spessissimo dubbie e … stravaganti alle quali attingi con una fiducia degna di miglior destinazione. Stavolta, la cosa si è ripetuta: le citazioni del Pike sono tratte dal solito Taxil così come espresse da Abel Clarin de la Rive, La Femme et L'Enfant dans la Franc-Maçonnerie Universelle. Paris & Lyon: Delhomme & Briguet Editeurs, 1894 ; pp. 587-589. Tutte le citazioni sono rigorosamente apocrife:

 

Le quatorzième jour du cinquième mois de l'an 000889 de la Vraie Lumière (Par conséquent le 14 juillet 1889, ère vulgaire) Albert Pike, Souverain-Grand-Inspecteur Général, 33º et dernier degré; Très Puissant Souverain Commandeur Grand-Maître du Suprême Conseil de Charleston, premier Suprême Conseil du Globe; Grand Maître Conservateur du Palladium sacré; Souverain Pontife de la Franc-Maçonnerie Universelle, en la trente-unième [sic] année de son Pontificat, adressait aux 23 Suprêmes Conseils Confédérés du monde

entier ces diaboliques instructions dont nous n'extrayons que les passages relatifs à la Femme:

"A la science de Faust, le vrai Maçon joindra l'impassibilité de Job. Il piétinera la supersitition dans son coeur. Il sera sans indécision et sans caprices. Il n'acceptera le plaisir que losqu'il le voudra et ne le voudra que losqu'il le devra. "NOUS RECOMMANDONS TRÈS-INSTAMMENT DE MULTIPLIER LES LOGES D'ADOPTION. ELLES SONT INDISPENSABLES POUR FORMER DES MAÇONS BIEN MAITRES [sic] D'EUX-MÊMES. Le prêtre essaye de dompter sa chair en s'astreignant au célibat.... Le vrai Maçon, au contraire, arrive à la perfection, c'est-à-dire à se dominer, en employant son zéle dans les Loges d'Adoption à se soumettre aux épreuves naturelles. LE COMMERCE AVEC LA FEMME COMMUNE A [sic] TOUS SES FRÈRES LUI FAIT UNE CUIRASSE CONTRE LES PASSIONS QUI ÉGARENT LE CŒUR. Celui-là seul peut vraiment posséder la volupté de l'amour, qui a vaincu, par l'usage fréquent, l'amour de la volupté. Pouvoir, à volonté, user et s'abstenir, c'est pouvoir deux fois. La femme t'enchaîne par tes désirs, disons-nous à l'adepte; eh [sic] bien, uses des femmes souvent et sans passion; tu deviendras ainsi maître de tes désirs, et tu enchaîneras la femme. D'où il résulte que le vrai Maçon parviendra facilement à résoudre le problème de la chair..." "Evidemment il n'est pas de nécessité absolue que l'homme que vous allez diriger vers les hauts grades soit immédiatement parfait et ait compris notre secret dès son entrée dans la Maçonnerie. Ce que Nous vous demandons, c'est de l'observer, avec le plus grand soin pendant son Apprentissage, d'abord, et de faire ensuite, de la Loge d'Adoption, où il pénétrera quand il sera Compagnon, VOTRE CRITERIUM, VOTRE INSTRUMENT DE CONTROLE INFAILLIBLE." L'Atelier de Frères, qui ne s'annexe pas une loge de Surs, est un Atelier incomplet, destiné fatalement à ne jamais produire que des Maçons, dont la politique sera le principal souci, qui se préoccuperont surtout des intrigues et des compétitions, qui s'agiteront dans le vide, qui avanceront tantôt de trois pas pour reculer après d'autant, en un mot, qui feront du mauvais travail et dont la politique sera incohérente." ... Ce que nous devons dire à la foule, c'est: -- Nous adorons un Dieu, mais c'est le Dieu qu l'on adore sans superstition. A vous, Souverains Grands Inspecteurs Généraux, Nous disons, pour que vous le répétiez aux Frères des 32º, 31º et 30º degrés: -- La religion maçonnique doit dire, par nous tous, initiés des hauts grades, maintenue dans la pureté de la doctraine LUCIFÉRIENNE." ... "Si Lucifer n'était point Dieu, Adonaï, (le Dieu des Chrétiens) dont tous les actes attestent la cruauté, la perfidie, la haine de l'homme, la barbarie, la répulsion pour la science, si Lucifer n'était point Dieu, Adonaï et ses prêtres le calomnieraient-ils? "Oui, Lucifer est Dieu, et malheureusement Adonaï l'est aussi. Car la loi éternelle est qu'il n'y a pas de splendeur sans ombre, pas de beauté sans laideur, pas de blanc sans noir, car l'absolu ne peut exister que comme deux; car les ténèbres sont nécessaires à la lumière pour lui servir de repoussoir, comme le piédestal est nécessaire à la statue, come le frein à la locomotive. "En dynamique analogique et universelle, on ne s'appuie que sur ce qui résiste. Aussi l'univers est-il balancé par deux forces qui le maintiennent en équilibre: la force qui attire et celle qui repousse. Ces deux forces existent en physique, en philosophie et en religion. Et la réalité scientifique du dualisme divin est démontrée par les phénomènes de la polarité et par la loi universelle des sympathies et des antipathies. C'est pourquoi les disciples intelligents de Zoroastre, ainsi qu'après eux les Gnostiques, les Manichéens, les Templiers ont admis, comme seule conception métaphysique logique, le système des deux principles divins se combattant de toute éternité, et l'on ne peut croire l'un inférieur à l'autre en puissance. Donc, la doctrine du Satinisme est une hérésie; et la vraie et pure religion philosophique, c'est la croyance en Lucifer, égal d'Adonaï, mais Lucifer Dieu de Lumière et Dieu du Bien, luttant pour l'humanité contre Adonaï Dieu des Ténèbres et Dieu du Mal...". Dans une autre partie de ses Instructions, Albert Pike disait encore: "C'est avec le plus grand soin qu'il est nécessaire de choisir les adeptes. Dans beucoup d'orients, on les prend trop au hasard; aussi tardons-nous à atteindre le but. "Ne conférez la Maîtrise qu'au Compagnon qui se connait lui-mème. Sur le fronton des anciens temples érigés au Dieu de la Lumière, on lisait cette inscription en deux mots: "Connaistoi." Nous donnons le même conseil à tout homme qui veut s'approcher de la science. "N'initiez jamais au troisième degré l'homme qui, malgré les enseignements reçus aux deux grades précédents, est demeuré esclave des préjugés du monde profane. Il ne parviendra jamais tant qu'il ne se réformera pas. Au grade le Compagnon, vous lui ouvre: les portes des Loges d'Adoption; là, vous le jugerez bien. Vou verrez si ses préjugés tombent. S'il reste esclave de ses passions, s'il s'attache exclusivement a une femme, ne vous préoccupez plus de lui, vous perdriez votre temps. Il ne saurait être un adepte; car le mot "adepte" signifie celui qui est parvenu par sa volonté et par ses uvres, qui méprise les préjugés et qui triomphe de ses passions."* *Ce fut la Sur Diana Vaughan qu'Albert Pike, -- afin de lui donner la plus grande marque de confiance, -- chargea d'apporter son encyclique luciférienne, à Paris, pendant l'Exposition Universelle.

 

Puoi, comunque - a riprova che i matti, tipo Mons. Villa, ci sono anche nei paesi anglosassoni - trovare le stesse cose in Lady Queensborough, Edith Starr Miller. Occult Theocrasy. 2 vols. 1933. Reprint. Hawthorne, Calif: The Christian Book Club of America. 1980; p. 233. La signora le ha tratte, ovviamente, dallo stesso impostore.

As regards the position of women in Masonry, we think that this cannot be better explained than in the words of Albert Pike himself. In La Femme et l'Enfant dans la Franc- Maçonnerie Universelle page 578 [sic], A. C. De La Rive states that on July 14, 1889, Albert Pike, Sovereign Pontiff of Universal Freemasonry, addressed to the 23 Supreme Confederated Councils of the world the following instructions, which we quote herewith in part.

"To the science of Faust, the real Mason will join the impassibility of Job. He will eradicate superstition from his heart and cultivate decisions of character. He will accept pleasure only when he wishes it and will wish it only when he should do so".

"We earnestly recommend the creation of Lodges of Adoption. They are indispensable to the formation of Masons who are indeed Masters of themselves. The priest tries to subdue his flesh by enforced celibacy ... The real Mason, on the contrary, reaches perfection, that is to say achieves self mastery, by using his zeal in the Lodges of Adoption in submitting to all natural ordeals. Commerce with women, belonging to all brethren, forms for him an armor against those passions which lead hearts astray. He alone can really possess voluptuousness. To be able, at will, to use or to abstain, is a twofold power. Woman fetters thee by thy desires, we say to the adept, well, use women often and without passion; thou wilt thus become master of thy desires, and thou wilt enchain woman. From which it must perforce result that the real Mason will succeed in easily solving the problem of the flesh".

"It is evidently not absolutely necessary that the man whom you are leading towards the high grades be immediately perfect and have understood our secret on his entrance into Masonry. That which we ask you is first to observe him with the greatest care during his apprenticeship and afterwards, when he enters the Lodge of Adoption as Companion to use that as your criterion, your instrument of infallible control".

"The Lodge of Brothers which has failed to annex a Lodge of Sisters is incomplete and destined inevitably never to produce anything but Brethren, with whom politics are the chief concern, men who will be chiefly preoccupied with intrigue and rivalry, who will do bad work and whose politics will be incoherent." pp. 220-221

 

The theological dogma of Albert Pike is explained in the "Instructions" issued by him, on July 14, 1889, to the 23 Supreme Councils of the world and have been recorded by A. C. De La Rive in La Femme et l'Enfant dans la Franc-Maçonnerie Universelle (page 588) from which book we translate the quote as follows:

"That which we must say to the crowd is: -- We worship a God, but it is the God that one adores without superstition. To you, Sovereign Grand Inspectors General, we say this, that you may repeat it to the Brethren of the 32nd, 31st and 30th degrees-The Masonic religion should be, by all of us initiates of the high degrees, maintained in the purity of the Luciferian doctrine. ... If Lucifer were not God, would Adonay (the God of the Christians) whose deeds prove his cruelty, perfidy, and hatred of man, barbarism and repulsion for science, would Adonay and his priests, calumniate him?"

"Yes, Lucifer is God, and unfortunately Adonay is also God. For the eternal law is that there is no light without shade, no beauty without ugliness, no white without black, for the absolute can only exist as two Gods: darkness being necessary to light to serve as its foil as the pedestal is necessary to the statue, and the brake to the locomotive".

"In analogical and universal dynamics one can only lean on that which will resist. Thus the universe is balanced by two forces which maintain its equilibrium: the force of attraction and that of repulsion. These two forces exist in physics, philosophy and religion. And the scientific reality of the divine dualism is demonstrated by the phenomena of polarity and by the universal law of sympathies and antipathies. That is why the intelligent disciples of Zoroaster, as well as, after them, the Gnostics, the Manicheans and the Templars have admitted, as the only logical metaphysical conception, the system of the two divine principles fighting eternally, and one cannot believe the one inferior in power to the other".

"Thus, the doctrine of Satanism is a heresy; and the true and pure philosophic religion is the belief in Lucifer, the equal of Adonay; but Lucifer, God of Light and God of Good, is struggling for humanity against Adonay, the God of Darkness and Evil".

One must not lose sight of the fact that Pike occupied simultaneously the positions of Grand Master of the Central Directory of Washington, that of Grand Commander of the Supreme Council of Charleston and that of Sovereign Pontiff of Universal Freemasonry.

 

Posso aggiungere, ad ulteriore dimostrazione dell'imbroglio del Taxil che non esiste né è mai esistito un Sovrano Pontefice della Massoneria Universale che non c'è, né c'è mai stata negli USA, una Confederazione dei Supremi Consigli parimenti è fantasista una Mother Supreme Council e mai alcuna Gran Loggia (ce n'è una per ogni Stato dell'Unione) ha riconosciuto Obbedienze in cui fossero presenti le donne.

 

A questo punto, si ritorna al solito gioco dei matti che, travolti da insane passioni, si copiano tra loro senza pudore; la minestra è sempre quella ma se uno l'assaggia la prima volta ed è ben disposto, non manca di fare effetto effetto: …libri,…citazioni…

 

Naturalmente se vuoi vedere il testo del povero Pike (fu letto da nemmeno il 5% del massoni americani) la cosa è possibile: ne è stata fatta una riedizione nel dopoguerra proprio per togliere certe insane curiosità: Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, rev. ed. (Washington: Supreme Council 33°, S.J., 1950). Alla Bibiloteca del Congresso c'è anche l'edizione originale ma questa potrebbe essere più facilmente ottenuta con un prestito universitario.

 

Questi sciagurati, tanto per tirare in ballo i santi, hanno chiamato a testimoniare a carico del Pike anche René Guénon ma la citazione intera è questa (Le Théosophisme Histoire d'une pseudo-religion, Ed. Traditionnelles, Paris, 1965, p. 27) :

<<…le géneral Albert Pike, Grand-Maître du Rite Ecossais pour la jurisdiction méridionale des Etats-Unis (dont la siège était alors à Charleston), fréquenta aussi M.me Blavatsky vers cette époque ; mais ces relations semblent bien n'avoir eu aucune suite ; il faut croire que Pike fut, en cette circostance, plus clairvoyant que beaucoup d'autres, et qu'il reconnut vite à qui il avait affaire. Nous ajouterons, puisque l'occasion s'en présente, que la réputation d'Albert Pike comme écrivain maçonnique a été très surfaite : dans une bonne partie de son principal ouvrage, " Morals and Dogma of Freemasonry ", il n'a fait que démarquer, pour ne pas dire plagier, le " Dogme et Rituel de la Haute Magie " de l'occultiste français Liphas Lévi>>.

 

Il Levi era, ohimè, un prete cattolico, il quale usava tale pseudonimo per avallare di Cabala molte delle fantasie "magiche" di cui scriveva. In ogni caso niente di luciferino o, peggio, satanista. Personaggio invero inquietante era però la Blavatsky: attraverso lei sono passate forti correnti contro-iniziatiche e proprio avverso il suo movimento è stato appunto scritto il libro del Guénon.

 

A questo punto anche la bufala mazziniana non può che avere le corna: intanto c'è il solito cliché del Pike che promette ghiotti sfaceli all' "apostolo" della nostra infelice unità e questo come incipit toglie ogni possibile credibilità al resto. Resto che si qualifica da solo con le amene "citazioni" (il testo è virgolettato!) dell'italiano, il quale, pace parli di Comunismo (già esisteva come Manifesto e Prima Internazionale 1864) ma addirittura cita il Fascismo, il Nazismo e Stato d'Israele e perché no Andreotti, Forlani e Craxi? Sei sicuro di avermi spedito quello di cui mi avevi parlato? Non posso credere tu prenda sul serio queste fesserie!

 

La denuncia dell'eversione moderna è una cosa seria ma non la si può combattere in questo modo, meno che mai criminalizzando una tradizione quale l'Ebraica ed il suo popolo, che può non rimanere simpatico ma che non deve essere semplicemente identificato col Sionismo. Questo è però un discorso sul quale purtroppo è inutile tornare. Così, anche se quello che pensi sulla scoperta dell'America risulta interessante, è tutta la prospettiva (l'animus) con la quale osservi questi temi che mi appare viziata.

 

Su Cossiga & C. invece concordo.

 

Un abbraccio,

 

BdAB

 

 

P.S. Ieri, un po' in fretta cosicché la prosa non era delle più chiare, ti ho mandato molto materiale su tutte quelle elucubrazioni taxiliane che trovo davvero incredibile vengano riproposte ad oltre un secolo di distanza. Spero, in ogni caso, sia apparso evidente come le pretese citazioni dal Pike fossero tutte assolutamente false (il testo vero è disponibile anche se non è un bestseller): mere invenzioni che personaggi incredibili si trasmettono di mano in mano mossi soltanto da passionalità che ottenebrano ogni ragione. […]

Parlando di contro-iniziazione, tu spesso m'obietti che essa t'appare un'ipotesi di carattere metafisico (io, semmai, direi cosmologico) e che pertanto, stante il tuo razionalismo, non la trovi accettabile. Ebbene, anche l'iniziazione e gli iniziati esistono senza, per questo, che tu ne consideri impossibile l'esistenza: l'xxx ed io siamo, per adesso, in carne ed ossa. Saranno, per te, false le motivazioni ma la concretezza dell'esistere non può certo esserne inficiata. Pure la Chiesa, si definisce Sposa di Cristo e barca di salvezza ma nessuno dubita della sua esistenza: i contro-iniziati, s'illudono di poter creare una spiritualità a rovescio ed hanno tecniche anche non moderne per aiutarsi in questo scopo, così come la Chiesa e le altre istituzioni tradizionali hanno i riti ma hanno anche tecniche moderne per navigare nel secolo. Quando faccio riferimento alla c-i parlo di uomini mica di diavoli ed anche se a questi posso talvolta pensare, tu puoi tranquillamente limitarti ai primi. Non vedo la difficoltà … anzi c'è così il modo di risolvere tante apparenti contraddizioni.

 

 

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Carissimo BdAB,

permettimi innanzitutto di ringraziarti vivamente per i tuoi apporti alla ricerca di una verita' che sara' senz'altro importante, una volta che sia accertata, vuoi in un senso che nell'altro (a questo scopo, inseriro' traccia delle nostre discussioni in rete; sono lieto di aver raggiunto 600 contatti in due mesi, senza essere ancora inserito in alcun motore di ricerca). In effetti, qualora sia convinto che si tratti di tutte "fantasie paranoidi", non esitero' a riscrivere ai collaboratori di Villa, sperando che loro vogliano ammettere che non si puo' continuare a propagare siffatte notizie false. Ma questa falsita' deve essere verificata oltre ogni ragionevole dubbio (anche la verita' deve essere verificata oltre ogni ragionevole dubbio, e fino ad allora ci si deve mettere appunto in una fase di "sospensione del giudizio"), e ti confesso che spero ancora di non venirmi a trovare in una situazione simile a quella che si e' verificata dopo tanti anni di frequentazione del gruppo eretico della fisica: molte buone "intuizioni", ma assai pochi buoni argomenti...

Dunque, per commentare la tua replica, parto dall'affermazione che fai:

 

> Tutte le citazioni sono rigorosamente apocrife.

 

ma vediamo per bene su questo corrisponde a verita'.

Nel testo da me integralmente riportato dal libro di Adessa (non so quali rapporti intercorrano tra questo autore e il Villa: e' certo che lui presenta il libro in IV di copertina e nelle prime pagine) ci sono CINQUE citazioni del Pike, e non posso credere che siano TUTTE apocrife come dici.

La prima "Quando Luigi XVI...", la III ("Il Cristiano, l'Ebreo,...") e la IV ("Tutte le vere religioni dogmatiche..."), si dicono tratte da "Morals and Dogma...", del quale sembra esistere un'edizione italiana di cui viene indicato ogni dettaglio, compreso il numero della pagina. Non posso credere dunque che si tratti di "invenzioni". In effetti, le dichiarazioni piu' "inquietanti" sono quelle contenute nella II e nella V. Della prima di queste due si dice: "In un discorso del 1889 ... il Pike affermo'", ed ammetto che e' assai probabile tu abbia individuato la fonte (le fonti) dalla quale questa citazione e' tratta (il che mostra tra l'altro che l'autore potrebbe essere veramente in "buona fede" - anche se in tali contesti si richiede in effetti qualcosa di piu' del "candore", ci vuole pure un minimo di "prudenza critica"). Quello che a questo punto non so, e' se davvero l'origine di entrambe le tue fonti siano le "confessioni" di Taxil, saresti in grado di indicarmi il punto preciso dell'opera? (io ne posseggo l'edizione dei Fratelli Melita, 1992, un librone di oltre 900 pagine, guardato solo qua e la'; tutte fantasie?, neanche un Victor Hugo ce la farebbe, e non dimenticare che il miglior modo di inventare e' di restare vicini alla verita'! "Abbellire" e' facile, costruire ex nihilo meno - ho anche "La grande mistificazione antimassonica", proprio del Taxil, piccolo libro, letto bene tutto, POCO convincente, come lo sono sempre in genere le "ritrattazioni").

Entrare sulla corretta interpretazione della vicenda Taxil e' cosa pero' che esula dalle mie attuali capacita', e me ne astengo, per ora almeno. Converrai in ogni caso che, scherzando scherzando, il Taxil di male alla massoneria ne abbia fatto, eccome, quanto stiamo oggi discutendo ne e' una conferma, non trovi? Cosi', non capisco pure quale profitto abbia egli voluto trarre dalla sua azione, e quando non capisco questo resto sempre molto sospettoso, ma lasciamo stare.

Per tornare alla nostra questione principale, resta il fatto che viene scritto in nota nel libro che: "Uno stralcio di questo discorso...". Anche qui ci sono indicazioni precise, titolo e data: so per esperienza che chi "bara", o chi e' semplicemente un buono a nulla, e' meno preciso. Scommetterei quindi che il riferimento esiste davvero, sicche' un "discorso" di Pike in quell'occasione ci fu, anche se naturalmente il passo incriminato (ripeto, scommetterei) NON sara' compreso nello stralcio cui si accenna! Quindi in effetti la citazione resta dubbia, ma non di piu', perche' non basta appoggiarsi alla comoda conclusione che Taxil sia TUTTO falso, se e' davvero lui l'origine di queste "professioni di fede", le quali in se', pero', non mi sorprenderebbero poi tanto. E perche' poi?!, conosco bene quelle speculazioni di tipo gnostico, non sono cosi' infrequenti in certi ambienti, tu stesso citi per esempio la Blavatsky, e le sue frequentazioni con Pike. A questo proposito, posso dirti che il passo di Guenon che riporti integralmente (e nota che Guenon dice "semblent", a proposito dei nostri due personaggi), mostra che Adessa non e' poi cosi' inaffidabile? Non mi sembra che quanto da lui indicato nella relativa nota ("E' interessante l'opinione...") sia poi cosi' falso, o tendenzioso.

Veniamo infine alla lettera del 1871 a Mazzini. Anche qui si tratta di approfondire, visto che l'autore da' indicazioni piuttosto precise sulle sue fonti. E' assai probabile che lui si limiti a riferire quanto appreso da Lombard, e/o da William Guy Carr, ma non basta tale "insufficienza" per farci concludere che questa lettera non esista, o che la citazione tratta da essa sia falsa. Devi ammettere che, se fosse vera, il suo contenuto quadrerebbe molto con le affermazioni precedenti (intendo quelle della II citazione), il che permetterebbe anche di fare migliori congetture sull'attendibilita' di almeno parte delle dichiarazioni di Taxil, e di risolvere in un senso preciso il "semblent" di Guenon.

Mi sembra di essere stato piuttosto "onesto" ed accurato nell'analisi precedente, e quindi di esserlo anche nell'affermare che la questione non possa dirsi conclusa: bisognerebbe saperne di piu', e tanta "segretezza", o difficolta' di reperimento degli originali, certo non giova. Se io fossi una delle persone o delle istituzioni coinvolte, non esiterei a rendere pubblico tutto il materiale su cui si hanno dei sospetti, o a scrivere una smentita molto precisa e convincente - ma diffido di chi fa ricorso ad argomenti emotivi, o frettolosi: come mi piace dire, di chi si straccia subito le vesti, ed impedisce di fatto lo sviluppo di una discussione serena...

Al solito, last but not least, rimane del tutto aperta la questione della pretesa lettera di Mazzini a Pike. Tu scrivi:

 

> A questo punto anche la bufala mazziniana non può che avere le corna: intanto c'è il solito cliché del Pike che promette ghiotti sfaceli all'"apostolo" della nostra infelice unità e questo come incipit toglie ogni possibile credibilità al resto. Resto che si qualifica da solo con le amene "citazioni" (il testo è virgolettato!) dell'italiano, il quale, pace parli di Comunismo (già esisteva come Manifesto e Prima Internazionale 1864) ma addirittura cita il Fascismo, il Nazismo e Stato d'Israele e perché no Andreotti, Forlani e Craxi? Sei sicuro di avermi spedito quello di cui mi avevi parlato? Non posso credere tu prenda sul serio queste fesserie!

 

e in effetti le tue domande sono anche le mie. Ma una mia osservazione preliminare e': non ritieni che anche ad Adessa, o agli altri da lui citati, pure in questo caso Lombard e Carr, non possano essere sfuggiti gli "anacronismi" che evidenzi? Non posso credere che una "bufala", organizzata a tavolino, possa essere cosi' palesemente ridicola, un vero autogol! Se vogliamo pensare a persone in malafede, che producono certi falsi per esempio a fini ideologici, politici, o pecuniari, anche se quest'ultimo non sembra il nostro caso. Ricordo la questione dei falsi diari di Hitler; anche Irving, che sembra molto esperto, riconosce che si trattava di abili contraffazioni, come tante altre simili, a volte messe in giro da alcune "parti interessate", per molteplici scopi, compreso quello di mettere "polpette avvelenate" sulla strada di chi si diverte a cercare certe verita', e ad esercitare l'onesta arte del dubbio sulla storia scritta dai "vincitori". In tempi recenti, il loro miglior argomento sembra essere soltanto quello di ricordare ad ogni pie' sospinto le loro "perdite" (e gia' questo suscita ulteriori dubbi): una strategia da guerra psicologica, da creazione di atmosfere emotive, di cui il libro di Adessa si occupa in altre parti, e che conosco bene anch'io per esperienza personale. Non voglio sembrarti cinico, ma il fatto e' che la verita' e la logica sono un'altra cosa dall'emozione, e poi cosi' facendo si dimenticano le perdite degli "altri", non meno ingenti e dolorose (come diceva bene Dostojevsky, non basta un'oceano di lacrime per cancellare il dolore provocato da determinate azioni, e certi fardelli sulla coscienza non potrei mai sopportarli). Cio' naturalmente a meno di non dividere il mondo in due, buoni e cattivi, e sostenere che le perdite dei "cattivi", e dei loro "vicini", "pesino" di meno, anche nel nostro personale rimorso (penso che tra i cattivi qualcuno potrebbe includere anche me, pure se io sono sempre stato "innocuo" con le azioni, e non ho mai trattato, non tratterei mai, le persone "come birilli" - come presumo faccia talora, abbia fatto, anche chi e' animato da "buone intenzioni", volendone riconoscere qualcuna ai nominati "vincitori"). Di fronte a questi pensieri, mi tornano in mente le parole di Pio XII, citate nel mio libro colombiano: "E' tutto un mondo che occorre rifare dalle fondamenta, che bisogna trasformare da selvatico in umano, da umano in divino", e l'educazione cattolica che ho ricevuto non puo' che riportarmi in un atteggiamento di "preghiera" adolescenziale: confidare in Dio, e che alla "fine" ci sara' una consolazione degli afflitti, e' un sollievo per chi puo'...

Per tornare alla "bufala" pseudo-mazziniana, neanche i miei "eretici della fisica" si sono mai spinti fino a tale punto di ignoranza e di stupidita'. Certo, questo non e' un grande argomento, ma e' un argomento, un punto di partenza per volerne sapere di piu'. Permettimi quindi di dire che ritengo il problema specifico ancora del tutto insoluto, e di dirti cosa scommetterei:

 

1 - che la lettera esista davvero;

 

2 - che abbia un contenuto "simile", solo che nelle versioni a memoria che ne sono state successivamente fornite, tale contenuto si e' venuto "arricchendo" e "precisando", anche terminologicamente.

 

Addebiterei a questo stesso fenomeno le tue immagino corrette obiezioni "minori", relative alla proliferazione di gradi, titoli, appellativi, ma ammetterai che i profani possano essere indotti in errore non decisivo in tale contesto, e che le prime ad avere "abusato" di certa terminologia ad effetto sono state proprio certe persone, a partire dal Pontifex Maximus Pomponio Leto, fino a un certo Bricaud, che si definisce Sovrano Patriarca Gnostico e Gran Maestro Generale dell'Ordine Martinista - ma ricordo anche le Grandi Costituzioni dell'Ordine Massonico Orientale del Rito Antico e Primitivo di Memphis e Misraim, che prevedono Sovrani Grandi Maestri Generali del Sovrano Tempio Mistico Internazionale, etc..

Al solito, darei chissa' cosa per poter giudicare con mano, ferma restando la mia ottica, ahime' riduzionista, che dietro certi fenomeni si nasconda soltanto la "follia" degli uomini, e che dietro lo sfruttamento di questa ci siano precisi interessi politici...

Non sarebbe certo impossibile cominciare a scrivere in giro, a porre domande (per inciso, quel Fritze di cui ti parlavo, censore della pseudo-storia sulla pre-scoperta dell'America, non mi ha mai risposto), ma certo che non ho piu' troppo tempo e forze. Per questo spero che Internet, tramite gli sconosciuti lettori, possa aiutare, chi e' in grado di farlo lo faccia, prego, ma niente conclusioni frettolose...

 

Sempre un caro ciao, e alla prossima "puntata", il tuo UB

 

(Io non ho "pregiudizi", ma solo "giudizi", di solito frutto di molte letture e lunghe meditazioni; direi al contrario che siano spesso i miei "avversari" ad averli - una riprova e' che loro scelgono, guarda caso, il "pregiudizio" accettato dallo "spirito dei tempi" che si trovano a vivere, e cosi' non corrono alcun "rischio" di essere invitati a bere la cicuta, mentre io mi trovo a volte con giudizi davvero "scomodi" da portare...)

 

Informazione aggiuntiva: Grazie al link N. 58 del mio sito sono finalmente riuscito a svelare il "mistero" Delassus (vedi punto C/2). Henri Delassus e' veramente esistito, era un abate di Cambrai, direttore di un periodico diocesano chiamato "La settimana religiosa", che pubblico' davvero per la Societe' de Saint Augustin, Desclee, De Brouwer et C.ie (Lille-Paris), nel 1899, un libro intitolato "L'Americanisme et la conjuration antichretienne", un libro di quasi 450 pagine completamente acquisibile in rete!